Oui, l’offshore peut être 100 % conforme au RGPD. À condition de bien s’y prendre.

Le RGPD, c’est souvent l’un des premiers sujets qui revient quand je parle de recrutement offshore à Madagascar. « Et côté données personnelles, comment vous gérez ? » « On n’a pas le droit, non ? » « Notre DPO ne veut pas… »

Je comprends ces réactions. La protection des données est devenue un sujet central. Mais dans 90 % des cas, ce n’est pas le RGPD qui pose problème, c’est la méconnaissance du cadre légal. Et surtout, le manque de structuration côté prestataire. L’externalisation offshore peut tout à fait respecter la réglementation européenne, encore faut-il savoir comment.

Ce que dit réellement le RGPD sur l’externalisation offshore

Commençons par les bases. Le RGPD ne dit pas : « Vous ne pouvez pas externaliser hors Europe. » Il dit : vous êtes responsable de vos données, même si un tiers les traite pour vous.

Autrement dit, ce n’est pas l’offshore en soi qui est risqué. C’est l’offshore mal encadré. À partir du moment où vous mettez en place des contrats solides, des clauses claires et un cadre juridique européen, vous êtes dans les clous.

Chez ScaleMyCrew, tous les projets sont encadrés par un contrat de droit européen. La société contractante est située en Belgique, ce qui garantit un cadre conforme aux exigences RGPD. Tous nos consultants à Madagascar sont encadrés par des contrats avec des clauses de confidentialité, et le client reste en maîtrise totale du traitement des données.

Externalisation offshore et responsabilité : qui fait quoi ?

Quand une entreprise fait appel à un prestataire offshore, elle reste responsable du traitement des données. Cela veut dire qu’elle doit s’assurer que le prestataire respecte les obligations RGPD, documenter les traitements effectués, encadrer contractuellement les prestations, et mettre en place les garanties nécessaires en matière de sécurité, confidentialité et traçabilité.

Tout cela est possible avec un partenaire structuré. Ce que nous mettons en œuvre chez ScaleMyCrew, c’est un modèle d’externalisation offshore maîtrisé, basé sur un pilotage depuis l’Europe, une transparence totale sur les processus, et une documentation claire à chaque étape.

Le cas Madagascar : un cadre propice, avec des précautions

Madagascar n’est pas encore reconnu comme un pays « adéquat » par la Commission européenne. Cela signifie que les transferts de données doivent être encadrés par des clauses contractuelles spécifiques. Ce que nous faisons systématiquement. Toutes nos relations sont basées sur des clauses types de la Commission européenne, intégrées dans nos conventions clients.

Mais au-delà du cadre juridique, ce qui fait la différence, c’est la structure opérationnelle. Tous nos talents à Madagascar sont identifiés, recrutés en propre, formés, encadrés. Nous n’avons aucune chaîne de sous-traitance opaque : le client sait exactement qui accède à ses données. Nous pouvons restreindre les accès aux données sensibles, mettre en place des protocoles de pseudonymisation, ou organiser des accès via VPN sécurisé.

Bonnes pratiques : comment gérer les données en mode offshore

Pour limiter les risques, voici ce que je recommande à tous nos clients dès le départ. Travailler avec des données fictives, quand c’est possible. Dans beaucoup de métiers comme le développement web, le support technique ou le web design, on peut parfaitement externaliser les tâches sans donner accès aux vraies données. Utiliser des environnements de test, des maquettes, ou des jeux de données anonymisées permet de concilier offshore et sécurité.

Par exemple, si vous externalisez une mission de développement web à Madagascar, vous pouvez très bien fournir un environnement de dev sans données utilisateurs, créer un compte test sans accès aux infos sensibles, ou restreindre les accès aux seuls éléments nécessaires à la mission.

Autre bonne pratique : encadrer juridiquement le périmètre de la mission. Le contrat doit préciser les types de données traitées, les finalités de traitement, les mesures de sécurité prévues, la durée et les modalités de conservation. Chez ScaleMyCrew, notre contrat cadre inclut ces mentions et nous personnalisons les annexes selon le type de mission confiée.

Intégrer les clauses RGPD dans tous les documents internes est aussi essentiel. Tous nos salariés à Madagascar signent un contrat de travail incluant une clause de confidentialité spécifique, qui est alignée avec les exigences RGPD. En complément, des politiques internes de sécurité, des guides de bonnes pratiques et des processus de revue régulière sont en place. Pour certaines fonctions comme assistant administratif, cette vigilance quotidienne fait partie intégrante du métier.

Enfin, former les équipes à la sécurité des données. Externaliser ne veut pas dire déléguer à l’aveugle. Nous formons tous nos talents offshore à l’usage sécurisé des outils collaboratifs comme Google Workspace, Slack, Notion, à la gestion des accès et mots de passe, à la vigilance face aux emails suspects, et à la confidentialité des données clients. Ce sont les mêmes standards que dans une PME en Europe, appliqués à Madagascar.

Ce que je dis à mes clients inquiets

Beaucoup de dirigeants que j’accompagne hésitent à passer en offshore pour des raisons de conformité. C’est légitime. Mais ce que je leur dis, c’est simple : l’externalisation offshore, ça peut être plus sécurisé qu’un recrutement local… à condition d’être structuré.

Combien d’entreprises laissent un stagiaire manipuler des données sensibles sans NDA ? Combien donnent un accès complet à un freelance, sans cadre contractuel ? Le vrai risque, ce n’est pas la géographie. C’est le manque d’organisation.

Chez ScaleMyCrew, tout est pensé pour rassurer. Le client garde la main. Le cadre est européen. Les profils sont sélectionnés, formés, encadrés. Et toutes les données sont protégées.

En conclusion : oui, on peut faire de l’offshore tout en respectant le RGPD

Ce n’est pas une utopie, c’est une réalité que je vis chaque jour avec mes clients. Externaliser à Madagascar, c’est possible quand on veut construire une équipe fiable, sans exploser ses coûts, tout en gardant un haut niveau de conformité.

Le RGPD n’interdit rien. Il responsabilise. Et avec un bon partenaire offshore, cette responsabilité devient un levier de structuration.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité, nos cas clients, notre article sur l’externalisation des fonctions supports et techniques, ou encore pourquoi de plus en plus de PME font le choix de l’offshore.

Publié le 01/07/2025

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